Botswana 2010

C’est ou ce pays ? Trés calme au niveau politique, il fait rarement la une des journaux. Avec 2 millions d’habitants sur un territoire grand comme la France et l’Espagne, on se marche pas dessus et les animaux règnent en liberté...

Le voyage

- On a commencé a organiser notre périple 4 mois avant. Deux familles, 5 enfants de 16 à 6 ans. La réservation des billets par Genève via Londres pour Johannesburg s’est faite sur internet, un créneaux s’est ouvert le 31 Décembre à des prix très compétitifs ( 2300 euro / 4 personnes A/R) on a sauté dessus.
Le grand luxe, c’est de prendre une correspondance pour Gaborone ou mieux Maun pour s’éviter une montée en voiture depuis Johannesburg mais bon, cela double pratiquement le prix du voyage. De plus, depuis l’Afrique du sud, nous avions un plus grand choix de loueur de 4X4. Pour le vol, c’est du 11 H depuis Londres, une nuit de sommeil avec en prime aucun décalage horaire. Le top Seul petit problème, comme des bleus, une mauvaise répartition des poids nous a fait payer un bon supplément. Donc gaffe, chaque baguage doit bien faire 22 kg, chez British cela ne rigole pas !

Le 4X4

- Les africains du Sud sont vraiment les pros du 4X4 et du Camping. Contrairement à chez nous, c’est le type de voiture de référence car adapté à leur réseau routier. Nous avons choisi une grosse société internationale comme Britz car les voitures sont souvent neuves, bien entretenues.

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Véhicules bien équipés pour le camping !


Moyennant un petit supplément, ils viennent vous chercher à l’aéroport et en 1/2 heure, vous etes au volant de votre fiacre. Beau véhicule, Hilux 3 L D4D full option avec 36000 km au compteur. Super équipé avec compresseur, deux batteries, deux roues de secours, cric , système de rangement tip top, super frigo congélateur, réservoir d’eau de 60 L, deux bouteilles de gaz, douche solaire, néon 12 V puissant, lampe a gaz. Seul hic, pas de trousse à outils ni de sangle de traction. Heureusement, nous avions prévu le coup. Les voitures sont équipées en Général Grabbder, bon pneu pour le sable et la route moins pour la boue .... Autre petit problème, le système de pare choc et pare buffle limite en gare au sol. Les suspensions sont bien souples mais bon s’est tout de même très bien car pour 1500 euros le véhicule tout équipé / 15 J avec tente de toit, materiel de camping full options, on peut pas faire les difficiles. Il y a trois niveaux d’assurance, nous avons pris la plus chers à 33 euro / J qui assure le remboursement des pneus, pare brise et surtout qui limite la caution à 500 euro pour une destruction totale du véhicule. Parti pour un rodeo de 4000 Km, on a préféré assurer.
Tout au long des 15 J, aucun problème mécanique. On a juste obstrué un filtre à air avec un mélange de boue et d’eau à force de passer dans les marigots. La boite à air s’est progressivement rempli d’eau, le système d’évacuation étant bouché à un moment cela n’a plus marché, le moteur s’est arrêté ... Gloups ( Merci l’électronique ) car sans capteur d’humidité je pense que l’on aurait cassée le moteur .

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Passage de gai


Deux trois trous dans le filtre et s’est reparti... Le 3 L Toy est sympa, silencieux et coupleux rien à dire. Nous avons consommé un bon 14 L, soit 1000 kilo avec le plein de 150 litres.

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Bien sale le hilux après le Morémi !


On craignait un peu au retour car on les a tout de même bien secoué nos fiacres. Un marche pied pendait tristement, les hard top commençaient a se fendre, une table avait été perdue... Eh, bien tout est passé comme une lettre à la poste et s’est avec le sourire que l’on nous a rendu nos caution. Bonne boite tout de même !

Le trajet

On a travaillé le parcours en achetant les cartes et le livre de Véronica Roots (http://www.botswana-maps.co.za/ )directement sur son site. Depuis Jobour, on a pris naturellement la direction du transfrontalier parc tout au sud, puis cap au nord pour Maun et le park de Morémi. Retour par la partie Est avec le Rhino park et le contour du Kalaari Park. Un parcours de 3700 km. Les pistes sont souvent sablonneuses au Sud mais sans difficultés particulières. Dans le Morémi , les pistes sont souvent très humides avec des franchissements de marécage très, très profonds. On a tout de même noyé un moteur ... Les Hilux n’ayant pas de snorkel cela limite tout de même les franchissements mais il y a souvent possibilité de contournement moyennant quelques kilomètres...

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Plantage


Pour les routes, c’est du 150 au Cruise-Control sans Radar mais avec des vaches partout donc vigilance . La nuit, si vous etes obligé de rouler il faut se caler derrière un gros camion qui fait place nette grâce à des pare buffle bien solides... Pour l’orientation, on avait téléchargé la carte routable du Botswana sur Internet pour 12,5 euro sur les conseils d’un renard du désert : Olivier Crasquin. Importé sur nos Garmin 276C, se fut un plaisir car ces cartes sont fiables, et surtout elles permettent d’avoir accès à une foule de renseignements précieux : emplacement des Banques, resto, campings, stations services, alimentations.... Seul problème, ça casse un peu le mythe du baroudeur auprès de nos maman quand en pleine savane, sur une toute petite piste, votre GPS vous parle : " Dans 200 m, tourné à drt..."

Les parcs

Leur accès est limité par un système d’autorisation et de réservation payante à prendre soit disant très longtemps avant. N’ayant pas réussi à avoir les bons interlocuteurs via les mails depuis la France, nous nous sommes presentés directement à l’entrée du Transfrontalier Park et no problemo.

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attention éléphants !


Pour le Moremi , nous avons pris les réservations directement à Maun au centre de gestion des parcs. En fait, il faut avoir la chance de tomber en dehors des périodes de vacances de l’Afrique du sud pour se permettre de se présenter sans autorisation. Pour assurer, il faut téléphoner au centre de gestion des parcs à Gaborone, anglais obligatoire . Une fois le premier échange fait, tout peut se faire par mail...

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Les reserves


Les Botswanais

Aucune agressivité. Peuple bien cool. 35 % de Sida. Les formalités aux frontières sont simples.
Avec des réflexes simples de voyageurs avertis, tout ce passe bien.
En Afrique du Sud, c’est pas la même histoire... On sent une certaine tension entres les ethnies, la différence de niveau de vie est choquante

Le camping sauvage

Dans les réserves, des emplacements de camping sont aménagés. Mais attention, s’est plutot du ligth. Aucun confort, ni WC, ni douche, du sauvage, du trés sauvage... Aucune barrières de protection, vous êtes invités parmi les animaux... Mieux vaut pas être trop trouillard, rester près du camp et faite un bon feu la nuit.

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Le Feu, éloigne les bêtes, amuse les enfants !


Au petit matin, vous aurez la surprise de voir les traces dans le sables des animaux ayant rodé pendant la nuit. C’est du gros, voir du très gros et féroce, du très féroce... Donc méfiate, sous une apparente tranquillité, le danger est partout dans cette nature sauvage digne de Jurasic Park . Compter pas trop faire votre footing journalier, sauf si vous courez très vite

La nourriture

Dans les supermarchés, vous trouvez de tout, aussi cher qu’en France, le goût en moins
Dans les resto, vous pouvez vous régaler de quelques steaks d’animaux sauvages, de pâté de croco et de fruits type mangue.
Au niveau alcool, il ne manque rien avec de bons vins importés d’Afrique du sud

Les animaux

Dans le transfrontalier au Sud, les animaux ne sont pas très nombreux, on en a plus vu en périphérie qu’a l’intérieur à croire qu’ils ont monté les clôtures avant d’y mettre les animaux .

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Orix


L’ambiance y est particulier, très Out off Africa avec une belle savane à perte de vu.

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Out off Africa !


Dans le Morémi, l’omniprésence de l’eau du détroit d’Okawango attire une population nombreuse et diversifiée d’animaux. Des éléphants partout, des hippo dans la moindre mare, des lions, des singes, sans parler des zèbres, gazelles, girafes...

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Rhino a la sieste


Tout y est, la nuit s’est du gros délire, genre Jumagic... Les bêtes s’activent autour du bivouac, les hippo se poursuivent en brayant... Les lions s’approchent pour renifler votre repas... D’après les locaux, il faut taper dans ses mains pour les faire fuirs, ça marche mais 3 minutes.
Dans ce coin, Les troupes de Lion font pas dans la dentelle, c’est aux girafes qu’ils s’attaquent.

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lions au casse croute !


Au niveau des éléphants, pas besoin d’avoir fait Saint Cyrs pour comprendre lorsque la bête est en colère. Du bruit, du vent, mais en faite, il fini toujours par passer son chemin en brayant.

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Un invité sur le bivouac


Une fois seulement, un gros mâle avait décidé de nous virer d’un bivouac. On a gentiment obtempéré pour par fâcher la Bête.

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Boules bleues pour les singes, quel luxe !


Au total

Un beau voyage qui vous redonne le moral car vous evoluez dans un monde ou le temps semble s’etre arrêté. Les animaux sont libres...Les hommes minoritaires...

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Couché de soleil


Le Garenne



Association loi 1901 AMIS : « Assistance Médicale Inter Sport » 06.61.22.87.46 - Dr Jérôme FEUILLADE : scmn.maurin@yahoo.fr
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