Alimentation en enduro

"bien vivre c’est savoir bien manger", ce principe de base n’est pourtant pas appliqué par tous !
En effet quelque soit le niveau ( rando, enduro, prairie, cross ), pour être au top le jour J une bonne préparation s’impose si vous ne voulez pas partir telle une comette, le regard conquérant et le mental d’un killer, et vous vautrez lamentablement a la première difficulté, le
souffle court, les bras et les jambes aux abonnés absents !
Tout d’abord adaptez votre alimentation en fonction de la saison ( très tendance actuellement ).

En été, avec les fortes chaleurs hydratez vous. Au repos votre organisme
élimine naturellement un peu plus d’un demi litre d’eau, alors imaginez
lorsque vous vous échinez sur un montée digne d’une "montée de
L’OLYMPE". Pour fonctionner, vos muscles ont besoin d’eau ( régulation thermique oblige ), aussi buvez. De l’eau bien sur !
Un bon achat le sacro saint "camelback"qui vous permettra de vous réhydratez tout au long de l’effort, attention prévoir plusieurs litres si vous ne voulez pas ressembler a un pruneau d’AGEN. De plus afin d’optimiser l’hydration vous pouvez rajouter des solutés énergetiques avec sels mineraux et glucides. Pour limiter les crampes, bananes, chocolat ou même petite cure de magnésium peut être utile.

En hiver, l’hydratation reste importante mais en quantité moindre. Privilégiez l’apport énergetique pour vous aider à lutter contre le froid
(n’oubliez pas, avec BENCO démarrez plein pot !!!).
Les glucides, justement sont le carburant de vos muscles il faut donc en
fournir pendant l’effort : glucides rapides mais aussi glucides lents. Pensez aux barres de céréales à consommer de facon régulière tout au long de l’effort ( ne pas attendre l’hypoglycémie : maux de tête, nausée, tremblements, flou visuel ).
Ne négligez pas les repas, dès le petit dejeuner copieux mais pas
PANTRAGRUELIQUE, au déjeuner et au diner sucres lents:féculents pomme de terre, pates, riz, lentilles, céréales... et ce même si la faim ne se fait pas sentir : il faut anticiper et votre organisme vous le rendra, donc buvez mangez mais point ne vous goinfrez !

Si vous ajoutez un bon échauffement musculaire, une bonne gestion de la respiration ( hyperventilation avant et après les galères à défaut
pendant ), continuez a boire après l’effort, vous limiterez la production d’acide lactique donc de courbatures pour ne garder après le week end que le souvenir du scracht et non pas du crasch !

Docteur Yann LEVEQUES



Association loi 1901 AMIS : « Assistance Médicale Inter Sport » 06.61.22.87.46 - Dr Jérôme FEUILLADE : scmn.maurin@yahoo.fr
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