Ampoules ( ou phlyctènes pour les intellos )

Petit éclairage sur le traitement de l’ampoule ou phlyctène en moto tout terrain.
C’est une réaction naturelle du tissu cutané face à une contrainte ou des frottement inhabituels.
Il s’agit d’un équivalent de brûlure qui se manifeste par un soulèvement de l’épiderme provoqué par un afflux de sérosité transparente.
L’hiver est derrière nous, tout comme la loi OLLIN, nous voilà repartis dans les bois à la première occasion.
Miséricorde, il fait humide et nos pieds de devant, tous fragiles vont souffrir de « boursoufflures » au retour de ballade : les ampoules.

Dans notre activité préférée elle est ( ou sont, pour les plus poireaux d’entre nous ) située(s) sur la paume de la main à la base des doigts.

Le premier traitement est bien sur préventif
- Vous venez d’acheter une paire de gants neuve
- Vous prenez la bonne résolution de n’embrayer plus qu’avec un doigt.
- Vous allez faire une séance d’entraînement spécifique sur un poste ( saut, virage avec ou sans appui, travail de franchissement… etc. ).
- Vous faites du motocross.
- Ou tout simplement vous roulez de façon occasionnelle.

L’idéal est la prévention avec le pansement PHLYCSTOP®. Mis au point par les amissiens et vendu sur www.medicalinvent.com. Il s’agit d’une protection adhésive élastique avec des tous pour laisser passer les doigts. Simple, prêt à l’emploi, il est mis en place en quelques secondes. Des mains garanties toutes douces au retour à la maison. Madame saura vous remercier !
Pour les laborieux, sachez que le strapp est toujours en vente en pharmacie. La découpe des quatre trous peut être une manière d’occuper ses veillées.

L’ampoule est formée

1- L’ampoule est présente et elle est encore fermée :

- Il est primordial de conserver la couche cutanée superficielle décollée. Idée fausse entendue fréquemment au dispensaire AMIS, sur tous les spots de France et de Navarre, je cite les pilotes endurcis : "On ne peut pas découper ce bout de peau pour que ça sèche". Surtout pas ! Pour résumer, la couche du dessous n’est pas prête à supporter les agressions extérieures, elle est encore plus fragile qu’une peau de bébé.
- Il faut ponctionner le liquide à l’aide d’une petite seringue puis injecter de l’éosine aqueuse à 2 % que l’on évacue dans la foulée par ponction.
- Si la journée est finie, il faut coller le feuillet superficiel sur la couche profonde en effectuant un maintient compressif : une compresse découpée à la taille de
l’ampoule maintenue par bande adhésive.
- Si le labeur n’est pas terminé et que tu dois continuer à rouler : mettre avant la compresse un morceau de « seconde peau » avec un peu de pommade grasse par-dessus. La pommade facilite le glissement du gant. Appliquer enfin le morceau de compresse fixé avec du sparadrap.

2- L’ampoule est ouverte

- Désinfection obligatoire avec par exemple de la BISEPTINE.
- Puis pansement en appliquant un peu de pommade antiseptique sous le feuillet décollé ( FLAMMAZINE ).

Ceci doit vous permettre de reprendre le travail le lundi matin dans de meilleures conditions.

David ESTRADE, Kiné – ostéopathe
Martial DELORME, médecin



Association loi 1901 AMIS : « Assistance Médicale Inter Sport » 06.61.22.87.46 - Dr Jérôme FEUILLADE : scmn.maurin@yahoo.fr
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