La gravité de la brûlure dépend de sa localisation, de sa profondeur (le degré de brûlure), de l’étendue de la surface endommagée (en pourcentage de la surface totale) et de l’agent causal en question.
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Les degrés de brûlure
1. Brûlures du premier degré
Ce sont les brûlures les moins graves et les plus répandues. Seul l’épiderme est touché. Elles ont pour conséquence l’apparition de rougeur et la sensibilité accrue de la région touchée. Un bon exemple est le coup de soleil. Ces brûlures ne nécessitent aucun soin spécial car la peau garde sa capacité de régénération.
2. Brûlures du second degré
Ces brûlures endommagent l’épiderme et, de manière moins prononcée le derme. Ces brûlures voient l’apparition de cloques sur les zones touchées. La peau peut là aussi se régénérer d’elle-même à condition que la personne touchée prenne soin d’éviter toute infection.
3. Brûlures du troisième degré
Ce sont les brûlures les plus graves. Elles détruisent toute la peau (derme et épiderme). La peau endommagée prend alors une coloration blanche, brune ou noire. Ces régions deviennent insensibles, sèches et sujettes aux infections. Dans ce cas, il n’y a aucune possibilité de régénération. La greffe de peau est alors indispensable à la survie du blessé en cas de lésion étendue.
Les causes de brûlures en moto.
Les brûlures les plus fréquentes sont souvent des atteintes du premier degré qui sont le résultat de matériel mal adapté. Elles résultent de frottement répétés au niveau des cols de veste, fermeture de gant, genouillères..
Plus grave, sont les fameuses « pizzas » qui apparaissent le plus souvent après une belle chute sur le goudron. Celles-ci correspondent le plus souvent à des brûlures du 2 eme degré superficiel ou profond. A haut potentiel d’infection, elles devront être bien surveillées et traitées jusqu’à cicatrisation.
Un troisième cas de brûlure est relativement fréquent chez les motards, se sont les brûlures chimiques à l’essence qui concerne le plus souvent le bas ventre ( Le gland est ici en première ligne qui, une fois touché, deviendra moins vaillant dans ses domaines de prédilections). Celles-ci on souvent des conséquences fâcheuses car elles sont négligées à leur début survenant le plus souvent dans un contexte de compétition.
Le Traitement des Brûlures
Pour faire simple :
1- Toutes les brûlures se refroidissent à l’eau du robinet pendant un bon ¼ d’heure dans un premier temps. Si cela n’est pas fondamental pour un premier degré, cela est indispensable pour tous les autres.
2- des qu’il y a effraction cutanée, surtout quand votre glissade a fini dans la cuve à purin, pensez aux vaccinations antitétanique !
3- Toutes les brûlures du premier degré (Rougeur sans cloque) peuvent être traité par un corps gras simple type Biafine.
4- Pour toutes les autres brûlure avec cloque et dermabrasion, il faut proscrire la Biafine pour des crèmes type Flammazine ( Creme Antibio).
5- Les pansements sont a refaire tous les deux jours, ils débutent pas un rinçage abondant a l’eau stérile ( Pas de bétadine) puis mise à plat des cloques, application de Flammazine en couche épaisse puis une couche de tulle gras et fermeture avec compresse et pansement.
6- Pour une bonne pizza bien suintante, compter 3 semaines de pansement !
7- Une fois que vous avez retrouvé votre peau de bébé, protéger du soleil afin d’éviter un tatouage définitif.
Bon été et surtout bonne glisse !
Dr Jérome FEUILLADE