Pour gagner les sommets en moto dans notre bonne vieille région d’Annecy, il faut composer avec un grand nombre de paramètre.
Météo, promeneurs, interdictions, saisons, chasseurs et j’en oublie. Autant dire que lorsque la balade se passe bien, on a envie de la raconter !
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Jour de semaine en mai, 18 H, temps sec.
Les WRF sont désormais réglées aux petits oignons, gicleur de fuite enfin au top, amortisseurs full souplette, pneus pas trop usés et surtout bib mousse adapté !
On se retrouve chez le Etienne pour une première depuis 7 ans que je suis dans la région : gravir en enduro un des sommets que je vois tous les jours de ma fenêtre.
Apres une quinzaine de kilomètre d’approche on attaque les choses sérieuses.
Pour ne pas se faire remarquer, il ne faut pas être nombreux, franchir sans encombres les différentes difficultés, avoir des motos silencieuses.
Le problème en montagne, s’est que les difficultés sont un peu ON/OFF. Qu’en on attaque la grimpette, s’est carrément dément ! Pas questions de s’arrêter dans la grimpette sous peine de redescendre jusqu’en bas. Les chemins qui ne grimpent pas, sont souvent escarpés, pas question de se manquer sinon c’est le grand saut.Le pire se sont les racines en devers ! Dans notre cas, les franchissements ont été velus, type buffet de cuisine successif. Un vrai bonheur de trialiste. Apres quelques refus, deux trois prises de karaté et beaucoup de sueur, nous sommes arrivés au sommet. Bonheur fuguasse pour un panorama exceptionnel. Pas le temps de traîner, il faut redescendre rapidement ! On a embeté personne, on a pas réussi à deplacer les cailloux du chemin mais voilà, on est quand même des voyoux !