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2008 fut un grand
TREFLE. Tout d’abord par les moyens médicaux engagés. Les 10 motos médicales jugées très insuffisantes, le
MCL n’a pas hésité à relayer les brêles avec un hélicoptére EC135. Tout ça parceque quelqu’un a dit un jour à MARQUIRAN qu’il ressemblait à Thierry SABINE.
Et tant qu’à faire dans les largesses, autant y mettre la plus souriante et surtout la plus compétente d’entre tous les médecins d’
AMIS : madame le docteur Evelyne GONIN en personne.
PALMITTO et MÜLLER : une clope, de l’essence, même pas peur.
Le vendredi matin ce sont 14 personnes qui partent par les monts et les vallées pour assurer la sécurité médicale : 14 brêles, un camion dispensaire itinérant et un hélico. Ce beau monde équipé de téléphones, radios, GPS... etc. On ne plaisante plus. Dans "Pékin express", ce sont des petits joueurs.
Comme des princes
Journée de vendredi pour mettre en forme. Du plutôt roulant et facile pour visiter les gorges du Tarn. Pas de pluie. On se tire de petites bourres tantôt avec les gars de chez
YAMAHA, tantôt avec le Fred FOURGEAUD. Pas de pluie, une belle virée, et le soir on a décidé de fêter cela en dégustant la spécialité de Mende. Pas l’aligot, non, non : le RICARD (les affranchis l’appelle le
yellow). Tellement on a dégusté, qu’à minuit on était amoureux de toutes les filles de la terre, que l’on savait absolument tout sur tout.... Et qu’Evelyne s’appelait désormais Marie CURIE. Le lendemain matin on regrettait.
Les yellow tombent comme de la grêle
Ce d’autant que le samedi c’était les grandes eaux. Toujours pas de pluie. Mais l’eau venait du sol. Deux traversées de rivières copieuses histoire de donner un bain de siège à 500 personnes dans la première demi heure de roulage. Ensuite, on a compter environ 500 bourbiers. Chiffre variable entre les données fournies par le MCL et les remontées d’informations provenant des concurrents. Jamais on a vu cela au TREFLE, jamais. Même un concurrent emporté par un torrent sous un pont submersible : une vingtaine de mètres sous l’eau en tenue de moto, il ressort indemne. Le soir, il montait à la croix au dessus de Mende pour faire brûler un cierge.
Changement de programme le dimanche de clôture : pluie du matin jusqu’au soir. Un parcours à tomber raide à la renverse, quelques portions empruntées lors du France de l’année dernière, un tracé enduro. Menteurs seront ceux qui diront que le
TREFLE LOZERIEN est une course surfaite pour traîne couillons.
Quelques blessés pour étoffer la liste des abandons. Une évacuation à moto de luxation d’épaule : la brêle à une fois de plus montré son intérêt, l’hélico étant dans l’impossibilité de quitter le plancher des vaches du fait du brouillard. Un blessé remarquable qui a supporté sans broncher un trajet de 30 minutes dans des conditions forts rustiques.
Pour David et moi, roulant en fermeture, le
TREFLE s’est terminé sur la route. Une des WRF a cette fois ci été transformée en dépanneuse pour tracter Pascal TOMECK trouvé en rade à côté d’une marre à crapauds.
David, secouriste recruté récemment : pas manchot !
Pour ce qui est des résultats du Trèfle Lozérien, notre copain Marc GERMAIN a gagné la première journée devant Fabien PLANET de 3,2 secondes. Pour la seconde journée, Marc est derrière à 0.22 seconde. C’est donc Marc qui reste en tête au général pour 3 secondes.
Victoire finale pour Marco le dimanche soir.
Le
TREFLE LOZERIEN, on s’y sent bien, on y revient. On consomme sans modération.
Martial DELORME.