Fabrice est kiné sur Annecy. Ce gars gentil et discret à rendu une copie nikel pour son premier Dakar : Moto neuve, bon état physique et surtout plein de nouveaux amis. Sans jamais s’ennerver, il a trouvé sa place dans ce Team de dur à cuire. Bravo a toi.
JF
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Un bilan du faux frère : Fabrice
Pourquoi faux frère, parce que lors des entraînements, les mois précédents le Dakar, qui se déroulaient avec Etienne et régis, les gens me prenaient pour François .Puis la deuxième semaine du rallye, j’étais Régis.
Je tiens à remercier justement ces 3 frères car ce sont des sacrés personnages qui m’ont permis de préparer au mieux ce Dakar, ils m’ont soutenu lors des moments difficiles et m’ont permis de réaliser mon rêve de gosse : arrivée au lac rose.
La réussite, je la dois également à toute une bande de copains qui nous ont aidés dans la bonne humeur :
Michel, son fils, Yanis, Patrick et sa petite famille qui ont descendu les motos au Portugal et nous ont suivi jusqu’ au bateau.Ils ont passés une semaine éprouvante et ils avaient toujours le sourire. Près à rendre service. Sans oublier les gens du voyage, Céline, Guillaume et Etienne.
Que du bonheur lors des arrivées des étapes de retrouver Patrick, Rémi et Radim, ils ont été parfaits et le mot est encore faible, ils se couchaient tard, se levaient tôt sans jamais se plaindre et en mécanique Mac Gyver est un charlot par rapport à eux. Merci messieurs car je pense que si l’entente au sein du team a été si bonne, c’est en grande partie grâce à vous.
Toutes les personnes qui ont suivi le rallye par le site "la saga des frères" ont toutes été impressionnées par son contenu mis à jour quotidiennement, chapeau Michel.
Je remercie un dernier Michel, Michel Thomas (sacré prénom) c’est mon copain de chez moi et pour longtemps...
La famille
La préparation de ce rallye est longue. Le temps qui me restait en dehors du travail je le consacrait au Dakar. Mes enfants ont souffert de mes absences répétées ainsi que ma femme qui a du gérer souvent seule les problèmes de la vie quotidienne.
Ma soeur, mon papa et ma maman m’ont confié qu’ils étaient épuisés mais fiers, ce qui fait chaud au coeur.
Je voudrais également saluer 2 sacrées bonnes femmes qui ont toujours eu les bons mots pour nous soutenir en restant à l’écart de peur de nous gêner et qui ont réalisé une superbe aventure : la maman Vulliet et la cousine.
La course
Le Dakar c’est un truc de malade mais à vivre lorsque l’on aime la moto et l’Afrique. On dort peu, on souffre du froid, de la poussière, on passe des heures sur la moto mais on l’a voulu et on n’a pas le droit de se plaindre. Quelle satisfaction à l’arrivée de chaque étape.
Le Portugal et l’Espagne
Une ambiance semblable à celle du tour de France lors de la montée de l’Alpes d’ Huez ; émotion garantie. Sinon dés la première spéciale çà calme, elle nous remet vite sur terre avec du sable mou et les premières glissades. Les motos font sensation grâce aux peintures réussites d’ Eddy (Mollier ).
Le Maroc
Froid, cassant, paysages magnifiques et surtout la peur de ma vie quand j’ai assisté à la chute de Régis ; on prend conscience que tout peu très vite basculer. Le choix est rapidement fait, je roule avec régis pour l’aider et pour imposer un rythme régulier pour ménager la monture, l’homme et essayer d’arriver avant la nuit. Ce qui a permis de mieux se connaître, de vivre des moments de joie et de tristesse ensemble ; une vraie amitié s’est créée.
La Mauritanie
Pierres, herbes à chameau, pierres, herbes à chameau... dur ! La fatigue commence à s’installer, les étapes se finissent au mental. Le jour ou Régis a arrêté j’ai effectué 100 Kms de nuit, seul, sur une piste défoncée, épuisé, et là je pense à tous les gens qui m’ont suivi et aidé dans cette aventure, à mes enfants dont je n’ai pas le droit de décevoir, et ce Dakar que j’ai tant espéré, il faut aller au bout...
Mali, Sénégal
La fin approche, on a tendance à se relâcher alors qu’il faut surtout pas car les pistes sont piégeuses. Je suis content d’avoir rejoint François et Etienne et de rouler avec eux, on se sent plus fort.
L’arrivée à Dakar
Les larmes coulent sous le casque, beaucoup de gens qui nous félicitent, j’ai du mal à réaliser, les copains sont là : que du bonheur...Je ne peux pas m’arrêter de regarder ce lac et je me revois gamin devant la télé en me disant chaque mois de janvier : « un jour, çà sera mon tour »
L’organisation
Impressionnante avec des bénévoles super sympas, toujours positifs. Elle a mis en place un système de sécurité très efficace dans les villages traversés ce qui malheureusement n’a pas été signalé par la presse .Un grand merci à l’équipe d’ A.S.O qui a été toujours à notre écoute, heureux de nous voir arriver chaque soir. Continuer à nous faire rêver !
Nous n’avions pas pris de billets d’avion de retour, il a fallu donc attendre 3 jours à Dakar pour rentrer. Nous avons été accueillis par Ibu, dans sa famille, ce qui nous a permis de vivre de très bons moments avec des gens pauvres matériellement mais riches humainement.
A ce jour toute l’équipe a repris sa vie , Philippe doit être le playboy du village provençal, Fredo doit penser à sa revanche ( il faut que tu travail le levé à 4 h du mat !!! ), mais comme d’ hab dans la bonne humeur, Steph , je ne pense pas qu’ il va en rester là ( bon rétablissement) et soit gentil avec ta femme si tu veux repartir (crois moi...) ,les 3 frères, les connaissant ,doivent déjà avoir une idée derrière la tête.
Eh, Mr Feuillade, à cause de sa perf la vie devient insupportable sur Annecy, « Bravo d’avoir terminé le Dakar mais il y a un médecin qui vous a mis une sacrée branl... »
Moi, je le referai ce rallye, il me manque déjà même s’il m’a coûté cher dans tous les sens du terme.