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Ce matin, le GARENNE s’est levé à l’heure des boulangers. Départ à 4
heures du matin, dès l’arrivée du bateau à Nador. C’est comme ça le DAKAR, faut se lever tôt. Encore pire qu’en enduro ! 200 Km de liaison avant d’arriver au départ de la spéciale qui en comptait 252. Départ de secteur sélectif en fin de matinée pour une
63ième place scratch... à 48 min de COMA. Jérôme n’a surtout pas tenté de jouer les héros en arrivant sur le sol africain : d’abord pour ne pas se planter sur la navigation et perdre bêtement de précieuses minutes, ensuite et surtout pour ne pas se mettre par terre dès le début du bal. En effet, cette spéciale, le GARENNE la connaissait vaguement, proche de celle de l’année dernière. Et pour tout dire, le Maroc, depuis le temps qu’il y traîne, soit en rallye, soit avec femme et enfants, il connaît plutôt bien.
Pour ne pas dire comme sa poche. "L’entrée en matière est très sérieuse, surtout pour la navigation. Sur la première partie de la spéciale, les changements de direction sont très nombreux. Il s’agit d’un véritable labyrinthe de pistes. Une fois sorti de ce dédale, les baisses d’attention ne sont toujours pas tolérées. Si les voies rocailleuses paraissent propices à la vitesse, les nombreux oueds à traverser nous rappellent à la réalité".
Les réglages faits hier sur la fourche rendent la moto plus joueuse. Elle "enfourche" beaucoup moins de l’avant. D’excellente augure pour le sable des jours à venir.
Une nouvelle journée de "rôdage" où tout se passe comme prévu. Ce soir, il faut préparer le paquetage pour demain : les motards ne rejoindront pas Ouarzazate avec le reste de la caravane, mais resteront entre eux, dans l’intimité à Foum zguid à l’arrivée de la spéciale.