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200 Km de liaison, puis 260 Km de spéciale à fond les ballons. Ce matin, tous les leaders le savaient le GARENNE est derrière, en position d’attente. Ce n’est pas du respect, ni de la crainte, mais de la peur, de la panique lorsqu’ils l’entendent arriver fier comme Artaban sur sa Frida. Si bien que nos deux espagnols, COMA et PUJOL, ont pris un ticket de par terre chacun. Pas de mal pour tous les deux, mais DAKAR en spectateur en T-shirt et bermudas pour COMA. PUJOL est reparti avec un engin passablement déniappé et fini bon dernier de la spéciale.
Au total, notre idole des quadragénaires, avec son air faussement naïf, se retrouve 36 au général. Un des premiers privés aujourd’hui. Surtout,
son meilleur scratch du rallye : 23ième temps !
Nous n’avons pas pu l’interviewer à l’arrivée. Le GARENNE a été appelé au motor-home de Jordi ARCARONS, team manager KTM-REPSOL. il y a du contrat et des brouzouffes dans l’air....
Spéciale splendide, hypra-roulante, des glissades comme les champions du monde, FEUILLADE s’est lâché total. Au milieu des baobabs, en traversant les villages de cases avec des odeurs comme on en trouve qu’en Afrique noire, et des pistes à perte de vue. La navigation n’était pas donnée, avec un road boock qu’il fallait suivre à la lettre pour ne pas se retrouver à 10 bornes de la trace idéale. C’est dans ce dédale de pistes que le GARENNE a très certainement fait parlé sa science ( et sa chance ) de la navigation.
Ce soir, à Tambacounda, c’est le dernier bivouac, le dernier repas couchés par terre avec les potes, à parler de brêles et d’expériences sexuelles improbables. A la fois un soulagement et un pincement au coeur. Demain ce sera le retour à une certaine civilisation. Les maisons, les lits, les tables pour manger assis sur une chaise, les WC sur lesquels on s’assoit. Tout ce que les concurrents ont oublié depuis 15 jours. Même avec Nathalie SIMON, les hélicoptères et l’IRITRACK, le DAKAR reste encore une aventure.
L’étape de demain :