/BOUCLE_traductions>
Le GARENNE est arrivé à DAKAR, c’était la dernière vraie spéciale.
Fidèle à un vieil adage amissien : "mieux que t’en mets, mieux que ça tient", le GARENNE n’a encore pas laissé le temps aux chiens de pisser sur ses roues :
16ième scratch, juste derrière Fabien PLANET.
"C’est très agréable de rouler à ces places du classement, je suis très peu gêné par la poussière. Je me suis encore régalé. Sans prendre de risque, j’ai roulé comme on roule chez AMIS."
Malheureusement, sur la liaison qui mène à DAKAR, la vie a rappelé à Jérôme qu’il était médecin : il a découvert Eric AUBIJOUX, pote et concurrent, inanimé à côté de sa moto. Malgré une médicalisation immédiate, Jérôme n’a rien pu faire. Eric est décédé.
La course a traversé DAKAR au milieu de la circulation incroyable, la poussière, les gaz d’échappement, les klaxons. C’est l’Afrique.
Gros, gros soulagement, mélangé à de la fierté en posant la brêle sur le parking d’un grand hôtel de luxe.
Des admirateurs, des VIP, brutalement une sorte de fourmilière après avoir parcouru, admiré et respecté l’Afrique, le désert, debout sur les cales pieds de sa Frida.
Comme les autres motards, FEUILLADE est un peu déboussolé face à cette effervescence. Il était tellement bien, seul sur sa brêle à traverser le désert à toute vapeur.