Championnat de Fance à Mende... Je me souviens des ISDE, j’étais enfant, j’avais lu dans les livres, pas vu en vrai.
Depuis des mois, les gars du MCL nous montent la bobine en nous disant qu’on n’aura jamais rien vu d’aussi dur.

Un tour de vis de plus le jeudi aux environs de 15 heures. MARQUIRAN m’appelle, il est chaud comme une bouillotte. Après m’avoir raconté des tas d’histoires grivoises que seuls les hommes qui gouttent à l’absinthe connaissent, il me passe le Guy (le suisse) : "On a installé des grues pour que les médecins d’AMIS puissent passer en liaison. On t’attend demain, à l’heure de la convivialité (à l’apéro)". C’est ce qui les fait avancer les gars du club : la convivialité.
Donc le vendredi, début de reconnaissance avec GROUICK qui pour l’occasion n’a rien trouver de mieux que de rappliquer avec sans DTMX de 79. Echauffement dans la ligne et mise en bouche dans le CH1 qu’il a fait en grande partie en portant la brêle sous son bras. Moi je le regardais avec des crampes aux zygomatiques tellement je riais.

Course pour de vrai le samedi. Selles gelées lorsque l’on prend les motos au parc à 8 heures. Elles ne vont pas le rester longtemps puisque après la descente en caillasses du CH1, on enchaîne par le "serré" de 14 min. Comptant d’arriver à la SP1 après seulement 40 minutes de roulage. Le reste du tour, c’est du gâteau, lorsque l’on a connu le pire dans "la briquette" (le nom du CH serré). La "briquette", comme on l’aimait bien, on l’a fait trois fois dans la journée. Du coup, pas besoin du STILNOX le soir.
Rebelotte le dimanche, deux tours, des temps plus serrés.
Un grand cru le France à Mende. Est ce que l’on en refera un autre avant la retraite ?... Peut être, qui sait, la convivialité....
Martial DELORME
 
 
 
 
 
Le mot d’Evelyne :
Sous la plume d’une amissienne ne comprenant pas toujours les plaisirs primaires de ces enduristes, ni les conduites viriles des AMIS, voici le vécu de cette épreuve de championnat de France à MENDE.
Première journée : 7 heures au début de la ligne avec pour seul horizon un chemin de terre, attendant non pas désespérée mais à la fin un peu impatiente l’arrivée de preux chevaliers tout de bleu vêtus.
Deuxième jounée : beaucoup plus joviale, ambiance fête campagnarde saucisses-frites-bière, les petits gars du MCL prenant bien soins de ma personne. Vraiment une des grandes qualités de ce motoclub, LA CONVIVIALITE, sans oublier la gentillesse de tous ces bénévoles et la confiture maison de la maman de Kiki BOULET.
Tout cela vaut bien quelques heures au départ d’une ligne à attendre les amissiens motorisés.
Mende a quelque chose d’unique.
Evelyne.

... Et celui de Petite Fourche :
C’est plein d’endorphines que nous sommes rentrés hier soir du championnat de France d’enduro à Mende. C’était en effet une bien belle épreuve, couillue à souhait comme les gars du MCL. On se souviendra longtemps du CH serré et sa remontée de la « Briquette » (pour nous ça c’est apparenté à une remontée de « méga parpaings glissants ») ou une traversée de tunnel longue de 300 m (phare obligatoire, sinon frisson).
Les 300 pilotes ont souffert, Elites compris sur cet enduro « back to the roots ».
Peu de blessés, sinon quelques contusions-fractures.
Fabien Planet et Marco sont repartis titrés. Bravo à eux.
Rendez-vous à Corté pour la finale.

Et celui de l’abominable Dr Grouiiiik
Effectivement sur cette assistance , je resterai à poste fixe le dimanche à admirer les passages sur la banderollée de Chanterujéols : Pichon y était carrément impressionnant.
Bonne rigolade la veille où la vaillante Dtmx a fait le début du Ch1, dans la roue de Martial, puis , avec un certain succès auprès des inters qui reconnaissaient, 2 fois la ligne et La Vabre .
Dtmx approved:si une détémerdixe a pu le faire, alors le WEC peut venir l’an prochain !