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Course extrême, course extrême, les 6 compères arrivés à Aubusson le vendredi soir en ont vu d’autres.
Toujours est il que l’on est un peu déboussolés de faire la grâce matinée le samedi matin : une spéciale pour les concurrents le matin afin de déterminer l’ordre de départ à 14 heures. L’après midi c’est simple : le premier équipage qui arrive est vainqueur ; ni CH, ni neutralisation. Simple, on a qu’à rouler. Tu parles Charles...
Donc le matin, on regarde les brêles des collègues concurrents et l’on voit vite qu’elles ont toutes des sangles à droite et à gauche.... comme pour se faire tirer par le public... comme à la Gilles LALAY un peu. On discute et petit à petit nos grandes gueules se ferment et l’on se dit que l’après midi promet.
Deux boucles, une facile et une dure. Un tour pour les soft, deux pour les hards. Arrivée prévue vers les 22, 23 heures.
Avec le David, on ouvre la marche derrière le cinquantième équipage. Pas facile, mais ça se fait. Les lasagnes de midi commençaient à passer le pylore, lorsque je quitte les lunettes pour monter une côte un peu chère, où justement le David patinait. Je traverse un tailli tête baissée pour prendre une sorte de levrette et pan une branche dans l’oeil, genre coup de fouet, c’est rideau, le son, mais plus trop d’image et je regagne le départ par le route.
David terminera la boucle, dans un temps tout à fait correct, mais avoue ne pas avoir grande envie de se lancer dans la boucle "difficile".
Deuxième binôme
BARRAUD / MERCATOR ( surnommé ainsi depuis 24 heures à cause de sa passion pour les cartes de géographie ). Ils terminent pratiquement la boucle 1 et jettent l’éponge à 3Km de l’arrivée car BARRAUD s’est empallé avec sont guidon : côte froissée.
Binome 3, DELEUZE et un de ses potes : boucle 1, arrivent rincés à 9 heures du soir : 5 heures pour faire la boucle. GUILLAUME et EYRIES en ont mis moins de deux !
PILOU était là en concurrent : pas plus loin que la boucle 1. La 450 KTM de son associé a rendu l’âme. L’associé n’étant pas lui même de la première fraîcheur à l’arrivée.
La leçon : il faut absolument revenir sur cette course hors norme, mais cette fois si bien préparés "psychologiquement". L’
ENDUO c’est vraiment pas du bubble-gum.
Martial DELORME