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Un peu plus de 9 heures du soir lorsqu’ESTRADE et moi sommes éblouis par le viaduc de GARABIT, éclairé comme le moulin rouge, beau à crever, enjambant cette vallée. 5 km plus tard, nous découvrons Faverolles, petit village de 300 âmes perché sur la colline : un château, une auberge. Tout est calme, les 300 pétaroux dorment au parc fermé. On gache les deux
YAM et direction l’auberge où l’on est attendus. Là, toujours les mêmes piliers de l’enduro, des pas tojours tous jeunes du Cantal et de la Haute Loire, des qui ont des mains comme des pates d’ours. Mais à qui et surtout nous devons toutes ces courses, à ces gars bons comme le pain qui donnent de leur temps sans compter pour que l’on puisse encore courir à travers les prés à toute vapeur avec nos brêles. Merci à vous tous.
Au bar, pilotes et autes assistances sont toujours à l’apéro, racontant des montées impossibles avec des XT et autres engins de guerre.
David est aux couleurs locales : chemise à carreaux de la foire de St Sarturnin et avant bras de déménageur. Pour ce soir, il décide de ne pas toucher au rouge (sa future paternité le rend parfois étrange).
Accueil comme toujours chaleureux de la part du
MC haut Cantal et de son président. Consignes pour le lendemain : départ 8h30 deux boucles, dont une de 30 Km avec un temps imparti de 1h30 ! On passera pas la 6 !
Comme toujours les veilles de course, et malgré les années et quelques épreuves, je suis mort de peur avec la crainte de ne pas y arriver avec mes petits bras. Vite au dodo, faut des forces.
Départ 9 heures pour le seul binome
AMIS roulant. Effectivement, c’est technique. La peur s’est enfuie et je suis bien convaincu que je ne me suis pas trompé d’histoire d’amour.... avec l’enduro.
Début de la seconde boucle et le David fraise sa pompe à eau contre une caillasse. Vu que nous avons paumé le marshall qui nous avait été prêté par le MC depuis longtemps, je vais devoir m’infuser le parcours seul. J’essaie de recrutrer deux autres gars du club : même chose, ils jettent l’éponge au bout d’un quart d’heure. Je finis donc les deux tours au milieu des furieux, les ligues 2 qui roulent juste derrière les L1 et dont certains ont déjà leur nom sur leur maillot... c’est dire comme ils en mettent !
Un bel enduro, une belle ligue, encore, encore.
Martial DELORME