Hormis sa place prépondérante dans le maniement de récipients de 20 ml aux contenus variés mais œnologiquement comparable, le coude est victime de nombreuses pathologies traumatiques liées à notre sport favori.
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Les plaies du coude :
Fréquentes et parfois laissées pour compte, elles peuvent se compliquer d’infection de la bourse séreuse située en arrière du coude nécessitant une sanction chirurgicale et le délai de cicatrisation en rapport ;
Les fractures du coude :
Souvent complexes,pouvant concerner les 3 os du bras, leur traitement orthopédique difficile aboutit malheureusement souvent à une ankylose articulaire (raideur) associant limitation de la flexion et de l’extension rendant aléatoire la tenue d’un guidon.
Les luxations du coude :
Souvent associés à une fracture( processus coronoïde) , leur réduction reste délicates avec le risque neurologique évoqué précédemment ; néanmoins une prise en charge à distance de plateau technique hospitalier, imposera une réduction dans des délais acceptables par une autorité compétente
Les lésions neurologiques :
Atteignant facilement le nerf cubital par lésion directe (traumatisme et plaie), ou indirecte (fracture avec déplacement, luxation du coude avec réduction à l’arrache) elles ont pour conséquence des fourmillements des deux derniers doigts de la main associés ou non à des troubles moteurs (perte de la force de la main).
Ce tableau peut apparaître progressivement secondairement à des microtraumatismes répétés (marteau-piqueur, enduro dans la caillasse, vibro-masseur surpuissant, etc. …) ; un examen complémentaire (ElectroMyoGramme ou EMG) permettra d’orienter le traitement vers l’infiltration ou la chirurgie de décompression.
La prévention :
Fait appel aux coudières soit intégrées dans les gilets, ou rajoutées individuellement.
Souvent critiquées par leur inconfort (striction, mauvaise tenue) elles sont à mon humble avis tout aussi importante qu’une genouillère qui elle ne souffre d’aucune calomnie.
La consultation médicale doit être systématique devant toute anomalie évolutive qu’elle soit traumatique ou non .
Bonne route et comme NANARD : écartez les coudes !
Dr ALBOUY Dominique