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Choix de la Moto en 2007 :
L’année dernière, le team avait opté pour des
525 KTM avec kit Méca-systèm. Un gros travail avait été réalisé par Philippe DASSE au niveau électrique. L’alternateur avait été changé pour supporter le phare au Xénon. Ainsi, nous n’avons eu aucun problème mécanique sur les motos mais au prix d’un entretien journalier très sérieux. Filtre et vidange tous les soirs. Transmission secondaire et embrayage à la journée de repos.
Au niveau du Kit meca-systèm, nous avons eu un problème avec le réservoir gauche qui ,suite à une petite chute dans le sable ,a plié vers l’intérieur. Le résultat est que la couronne a entamé et percé le dit réservoir. Perte d’essence et grosse inquiétude. Donc gaffe lors des chutes à droite avec ce Kit.
Les suspensions étaient d’origine mais bien préparées par notre mécano. Bien qu’un peu souples, elles se sont très bien comportées sur tous les terrains. Nous avions protégé les tubes par des fourreaux en Néoprène et si ce n’était pas très esthétique, nous n’avons fait aucun joint spi !
Le roulage a été plutôt pépère jusqu’au Sénégal. Nous savions que le points faibles étaient l’embrayage, boite et vilo. J’ai donc essayé de ménager tout ce petit monde.
Pour l’embrayage : A aucun moment, je n’ai fait de relance a l’embrayage comme on peut le faire en enduro. Dans le sable surtout, je ne l’ai jamais sollicité préférant m’arrêter et tourner la moto pour éviter de taper dans le moulin dans les montées de mou. Ainsi le ventilateur que nous avions installé en prévision ne s’est vraiment déclenché qu’une seule fois !
Pour la boite : comme dit Fretos, faut prendre le temps de passer les vitesses. Il faut ainsi s’interdire le passage à la volée. Surtout dans les galères, cool cool avec la boite !
Pour le Vilo, je me suis limité dans le roulant a 110 max en essayant en toute circonstance d’enrouler et de ne jamais forcer sur la mécanique !
Donc au total, la 525 s’est montrée fiable et performante dans les parties enduristiques. Dans les ergs, il a fallu composer pour arriver à bon port !
Au niveau financier, le bilan est nettement moins positif car en rajoutant l’ensemble du materiel acheté et les nombreuses heures de montage et de mise au point faites par Philippe (le mecano de Piboules), la facture approche les 25000 euros tout de même !
Choix de la 690 pour 2008
:
Nous avions eu la chance de détailler les 690 officielles du team Gauloise l’année derniere. Les motos étaient vraiment splendides, bien conçues et surtout efficaces aux dires des pilotes.
Financièrement :
Compte tenu de la qualité de conception des motos
Vu l’absence d’investissement important à prévoir (à l’exception d’un phare au Xenon.)
Le choix s’est rapidement orienté vers cette nouvelle moto.
La prise en main.
Bien honnêtement, le morceau a de quoi impressionner. A l’arrêt, la moto est moins haute qu’une enduro, cela rassure un peu. Le poids se ressent surtout quand vous avez le malheur de prendre un peu d’angle. Une fois couchés, les 160 kg se fonds sentir. Pour éviter tout problème sur le terrain, mieux vaut trouver la bonne méthode pour la relever voir la tourner. Dos bien droit, jambe fléchies et va y pépère, sors tout ce que tu as ...
Au niveau conception et équipement, c’est vraiment le rêve. On voit que la moto a été bien pensée à tous les niveaux. Accessibilité, simplicité, du beau boulot. Pour avoir pendant des années bricolé avec les moyens du bord des motos de rallye, là c’est du grand art. Tableau de bord au top, filtre à air protègé, dans les moindres détails c’est le plaisir des yeux et de l’efficacité qui prime.
Premiers tours de roues:l
Dès que l’on commence a rouler, on est impressionné par la facilité de manoeuvre de l’engin.
Sur piste large, c’est rapidement le bonheur et on se surprend très rapidement à envoyr de la vrai bonne glisse, celle qui fait fremir le bas du dos... les longues dérives semblent être faites pour elle. Très saine elle glisse très facilement. Gaffe tout de même car la dame a besoin d’espace et n’aime pas trop que l’on coupe les gaz !
Dans le technique, tant que le bestiau avance pas, de problème. Les suspensions font un super boulot. Reste à garder toujours un peu de vitesse car avec un angle de braquage limite, le sol s’avère souvent très loin de votre petit peton.
Dans le défoncé, là encore, les suspensions travaillent à merveille, trop bien même car il faut vraiment rentrer très fort dans les whoops pour commencer à voir les limites de l’engin. Un excès de confiance est à redouter, avec le risque de projeter par terre le cavalier imprudent. Va falloir donc rester humble devant tant de facilité !
Très rapidement, on s’aperçoit que la moto a besoin de se piloter debout et en finesse. Si vous tenter de la forcer, vous vous épuisez jusqu’a la prise de karaté qui va vous mettre par terre. En revanche, la position debout est difficile à tenir à la longue. En effet, il y a tout de même du coffre, et si la devise " plus que t’en met, plus ça tient " est vrai dans l’absolu sur les 10 premiers kilomètres. Faut tout de même voir sur les 650 kilomètres restants ! Vous l’avez donc compris, c’est une moto d’homme qui peut aller tres vite mais qui demande des bras et beaucoup de sérénité !