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Troisième jour de course pour David et Eric
Souvent un tournant en rallye raid, c’est le jour où l’on n’a plus de jus. Avec en plus une étape qui commence à ressembler à un DAKAR, ce matin on était un peu inquiets pour nos deux vaillants.
Mais les deux rockstars argentins connaissent la musique, toutes les musiques.
Nous avons quelques nouvelles grâce à des indicateurs joints sur place : ils sont en pleine forme, pouls et tensions artérielles dans les normes. Pour tout dire, ils trouvent les paysages superbes et ont du plaisir à rouler. Pas toujours évident sur un DAKAR. Les
SHERCO sont deux horloges.
C’est justement aujourd’hui que
Petite Fourche, en briscard qu’il est, profite pour mettre les compteurs à zéro : tout d’abord passer devant Alain DUCLOS (officiel KTM et porteur d’eau de Cyril DESPRES) au classement général. Il avoue que la
250 SHERCO fait merveille dans le sinueux : "dès qu’il y a des virages, je me frise. Si j’avais amené des bons de commandes j’aurai déjà vendu quinze
250 SHERCO à des pilotes de
690 KTM."
Comme un poisson dans l’eau avec sa pétoire mi mob’, mi moto, il surfe sur le sable argentin.
David ESTRADE a perdu un peu de temps. Justement parce qu’il a perdu un écrou de roue arrière. Tête penchée sur le côté, son air de "réjoui" et quelques bons samaritains l’ont sorti d’affaire aux alentours du KM 280.
Au général ce soir, ESTRADE est 106 et Fourche 117.
Martial DELORME
Début des galères de notre régis...
Bonsoir,
Je suis arrivé à Neuquen aux termes d’une spéciale que j’avais un peu repéré avant le départ.
Cétait là que je pouvais essayer de rattraper le retard pour éviter d’être loin derrière et donc de rouler dans la poussière des autres.
Nous n’avons pas fait les 80 premiers km prévus dans les cailloux, cette partie a été annulée.
J’étais bien parti, j’ai bien roulé dans la spéciale jusqu’à un arrêt naturellement nécessaire ("toilettes") où je me suis aperçu que ma moto était aussi en train de se vider.
Une durite était percée et les deux réservoirs étaient en train de perdre toute l’essence.
Il m’a donc fallu réparer et surtout chercher de l’essence, pas simple.
J’ai perdu deux bonnes heures et j’ai donc roulé au ralenti. La dernière partie sable était défoncée, la piste était creusée car beaucoup de véhicules étaient déjà passés.
C’est dommage, bon début, moins bien sur la fin de la journée...
Cependant, c’était une vrai étape dure du Dakar.
En arrivant au bivouac, j’ai énormément bossé sur la moto pour être bien car demain est une grosse étape, assez dure et longue jusque San Rafael.
Il est plus d’1h00, heure locale, je vais aller me coucher car le réveil est dans 3h40 maintenant.
A bientôt
Yannick #98
Derniere minute
:
Depuis le début de l’après midi, nous n’avions plus de nouvelles de nos deux copains Étienne et Fabrice. En fait, on vient d’apprendre que
Fabrice CHIRENT N° 73 a été percuté par une voiture du rallye après le Km 250 de la 4 ème spéciale.
Étienne Vulliet N°74 est resté avec lui puis a surveillé la moto jusqu’à son enlèvement par le camion balais. Il est sorti de la spéciale vers 22H. Fabrice est blessé a l’épaule ses jours ne sont pas en dangers. Dans le mauvais wagon depuis le début, ils ont vraiment galéré dans le poussière sur une piste sans les dégagements ! A savoir si Étienne va continuer sans son pote...